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1.
Journal of Neuroradiology ; 49(2):125, 2022.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-2004379

ABSTRACT

Introduction: Les complications cérébrales aiguës en lien avec la COVID-19 ont été largement documentées par IRM cérébrales. Le but de cette étude était de présenter l’évolution des données de neuro-imagerie (IRM et PET-TDM au 18F-FDG) chez les patients guéris de la COVID-19. Matériels et méthodes: Durant la première vague de la pandémie de COVID-19 entre le 1er mars et le 31 mai 2021, 112 consécutifs patients COVID-19 ayant des manifestations neurologiques ont réalisées une IRM cérébrale aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg. Après guérison, durant le suivi, parmi ces 112 patients, 31 ont réalisé des examens d'imagerie complémentaires (au moins une IRM cérébrale). L'ensemble de ces 31 patients était initialement hospitalisé en réanimation pour une maladie sévère. Résultats: 23 hommes (74%) et 8 (26%) femmes ont été inclus avec une moyenne d’âge de 61 ans (18-79 ans). Les diagnostics retenus sur la première IRM cérébrale regroupaient: i) Prise de contraste leptoméningées;ii) Microsaignements diffus (« Critical illness-associated cerebral microbleeds »);iii) AVC ischémique;iv) Suspicion de vascularite cérébrale;v) Lésions démyélinisantes inflammatoires aiguës. Durant le suivi, l’évolution des prises de contraste leptoméningées était dissociée et les microsaignements étaient stables. Les anomalies artérielles pariétales ont régressé chez l'ensemble des sujets ayant une suspicion de vascularite cérébrale. 4 (13%) patients ont présenté de nouvelles complications durant le suivi: AVC ischémique, névrite, nette augmentation de la charge lésionnelle vasculaire chez un patient avec une suspicion initiale de vascularite cérébrale, apparition d'un rehaussement pariétal artériel évocateur d'une vascularite cérébrale. La majorité de nos patients ont démontré une normalisation, au moins partielle, de la perfusion cérébrale. Concernant la volumétrie cérébrale, nous avons observé une perte de volume de 3.2% pour la substance grise sur une période moyenne de 5 mois. Concernant les données de médecine nucléaire, les principaux résultats observés étaient des hypométabolismes temporo-insulaire et des hypermétabolismes des colliculi. Conclusion: Lors du suivi, une minorité de nos patients inclus ont démontré de nouvelles complications en imagerie. Déclaration de liens d'intérêts: Les auteurs n'ont pas transmis leur déclaration de liens d'intérêts.

3.
Revue du Rhumatisme ; 88:A320-A321, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537062

ABSTRACT

Introduction En France, une 3e dose systématique de vaccin anti-SARS-CoV-2 a été recommandée chez les patients fortement immunodéprimés, sans obligation d’évaluer la réponse sérologique avant la 3e dose malgré les incertitudes concernant l’efficacité de cette mesure chez les patients ayant une déplétion lymphocytaire B persistante. Nous avons donc étudié l’évolution de l’immunité humorale et cellulaire contre le SARS-COV-2 chez 10 patients traités par rituximab (RTX) après 2 et 3 doses de vaccin. Patients et méthodes Les patients ont été prélevés deux fois, juste avant la 3e dose de vaccin (reflétant leur immunité après deux doses) et un mois plus tard. Pour explorer la réponse spécifique des cellules T au SARS-CoV-2, un test immunoenzymatique à l’interféron gamma (IFN-γ) (ELISPOT) a été réalisé. L’évaluation sérologique a été réalisée à l’aide du test commercial SARS-CoV-2 IgG II Quant (Spike) (Abbott Architect). Résultats Dix patients dont 8 femmes ont été inclus. L’âge médian était de 72 ans (Interquartile range [IQR] : 68,5-78,0). Tous les patients étaient traités pour une polyarthrite rhumatoïde, sauf un pour un syndrome de l’homme raide. Cinq d’entre eux étaient également traités par méthotrexate (4 par voie sous-cutanée et 1 par voie orale dose, médiane de 20mg/semaine [IQR] : 15-25) et 3 par corticoïdes par voie orale (à la dose de 10, 10 et 20mg d’équivalent prednisone par jour). Les patients avaient déjà reçu une médiane de 5 cycles de RTX (IQR 3-11). Le délai médian entre la dernière perfusion de RTX et la 1ère dose de vaccin était de 7,6 mois (IQR 4,7-9,3). Celui entre la 2e et la 3e dose de vaccin était de 2,2 mois (IQR 1,9-2,3). Pour leurs premières doses, 5 patients ont été vaccinés par BNT162b2 (Pfizer-BioNTech), 4 par mRNA-1273 (Moderna) et 1 par AZD1222 (Astra-Zeneca). Tous ont reçu une 3e dose de mRNA-1273 (Moderna) ou de BNT162b2 (Pfizer-BioNTech). Après deux doses de vaccin, 3 des 10 patients étaient séronégatifs (#2, #6 et #8), et un seul n’avait pas de réponse cellulaire T détectable (#10). Deux patients séronégatifs (#2 et #6) présentaient une réponse cellulaire T détectable. À l’inverse, 5 patients séropositifs (#3-5-7-9-10) présentaient une réponse cellulaire T détectable mais faible (bien qu’aucun seuil de protection cellulaire T ne puisse être défini). Après la 3e dose de vaccin, les 3 patients précédemment séronégatifs (#2, #6 et #8) sont restés séronégatifs et ils n’ont que légèrement augmenté leur réponse cellulaire T après 3 doses par rapport à leur réponse cellulaire T après 2 doses. Ces trois non-répondeurs à la 3e dose présentaient tous une déplétion complète des lymphocytes B au moment de celle-ci. Le seul patient (#10) qui était précédemment séropositif mais qui n’avait pas de réponse cellulaire T détectable a développé une réponse cellulaire T après la 3e dose. Conclusion Nos résultats confirment que certains patients traités par rituximab peuvent développer une réponse humorale anti-SARS-CoV-2 après deux doses de vaccin. Chez les patients séronégatifs, l’évaluation de la réponse des cellules T pourrait être utile pour détecter les patients séronégatifs ayant une réponse immunitaire dissociée avec réponse lymphocytaire T détectable. Ces résultats préliminaires, à confirmer par les grandes études vaccinales en cours, encouragent également à vérifier le statut sérologique après deux doses chez les patients traités par rituximab afin d’éviter une 3e dose potentiellement inutile chez les patients ayant développé une réponse humorale, contrôler le phénotypage lymphocytaire B et retarder l’administration de la troisième dose jusqu’à la repopulation des lymphocytes B.

4.
Néphrologie & Thérapeutique ; 17(5):304, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1401739

ABSTRACT

Introduction Les patients transplantés rénaux (TxR), à haut risque de développer une infection grave par le SARS-Cov2, bénéficient d’une priorité pour la vaccination. Cependant, comme les TxR reçoivent un traitement immunosuppresseur, ils sont connus pour présenter des réponses vaccinales défectueuses. Description Les TxR ayant des antécédents de COVID ne présentent pas de réinfection par le SARS-Cov2, indiquant qu’ils sont efficacement protégés par leur immunité, contrairement aux TxR ayant reçu 2 doses de vaccin à ARNm-1273 (Moderna Therapeutics). Méthodes Afin de comprendre pourquoi l’infection offre une protection plus robuste que le vaccin ARNm, nous avons comparé les réponses humorales et cellulaires anti-SARS-Cov2 chez les patients TxR après infection (n=22, TxR COVID) ou vaccination (n=29, TxR Vacc). Résultats Contrairement aux réponses lymphocytaires T CD8+, qui sont similaires, presque tous les TxR COVID (91 %) développent des IgG anti-RBD, contre seulement 41 % des TxR Vacc (p<0,001). Ce défaut de réponse humorale corrèle avec un nombre plus faible de lymphocytes Tfh1 et Tfh17 spécifiques de la spicule virale chez les TxR Vacc non-répondeurs. L’incapacité à générer un nombre suffisant de lymphocytes Tfh capables d’aider les cellules B semble lié aux doses plus élevées d’antimétabolites (MMF) chez ces patients. Cependant, les TxR COVID ont développé des taux satisfaisant d’IgG anti-RBD malgré des doses identiques aux TxR Vacc non-répondeurs, suggérant que le blocage induit par le MMF peut être surmonté si l’immunogénicité (virus>vaccin) est suffisante. Conformément à cette hypothèse, l’administration d’une troisième dose de vaccin induit une séroconversion en IgG anti-RBD chez 54 % des patients non-répondeurs après deux doses. Conclusion Ces données suggèrent qu’une meilleure protection vaccinale des TxR pourrait être obtenue en adaptant transitoirement l’immunosuppression et/ou en augmentant l’immunogénicité du vaccin par l’administration d’une troisième dose.

5.
Bone Marrow Transplantation ; 56(SUPPL 1):319-319, 2021.
Article in English | Web of Science | ID: covidwho-1312190
7.
Radiology ; 300(1):E317-E318, 2021.
Article in English | Web of Science | ID: covidwho-1306111
8.
AJNR Am J Neuroradiol ; 42(8): 1410-1414, 2021 08.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1238855
9.
Archives of Cardiovascular Diseases Supplements ; 13(1):11-12, 2021.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1074554

ABSTRACT

Background: Coronary artery disease (CAD) has been recognized as a major determinant of Covid-19 vulnerability and severity. We sought to compare demographic characteristics, clinical presentation, and outcomes for Covid-19 in a large cohort of chronic CAD patients living in Strasbourg's cluster region (Fig. 1). Methods: Follow-up was conducted by telephone interviews performed by cardiologists one month after the start of the French lockdown. The primary outcome was the composite of death or hospitalization related to Covid-19 infection. Secondary endpoints included Covid-19 related death, Covid-19 related hospitalization, intensive care unit (ICU) admission, allcause mortality, cardiovascular (CV) mortality and healthcare compliance. Results: Out of 891 patients included, twenty CAD patients (2.2%) had RT-PCR confirmed Covid-19 infection. Confirmed or suspect cases were evidenced in 48 patients (5.4%). Covid-19 patients showed lower left ventricular ejection fraction, were more frequently obese, less likely to smoke or follow lipid lowering therapy. The composite of death or hospitalization related to Covid-19 was 90%. Mortality rate was 30% among confirmed Covid-19 patients. Drugs’ discontinuation rate was low (1.1%) during the confinement. Reticence to consult a healthcare professional occurred in 6.4%. Postponement or cancellation of non-essential medical visits occurred in 15,7% (Table 1). Conclusions: Coronary patients from a large French cluster of COVID-19 showed a high risk of Covid-19 infection and worse in-hospital outcomes.

10.
Eur J Neurol ; 28(1): 248-258, 2021 01.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-732119

ABSTRACT

BACKGROUND AND PURPOSE: Neurological manifestations in coronavirus disease (COVID)-2019 may adversely affect clinical outcomes. Severe COVID-19 and uremia are risk factors for neurological complications. However, the lack of insight into their pathogenesis, particularly with respect to the role of the cytokine release syndrome (CRS), is currently hampering effective therapeutic interventions. The aims of this study were to describe the neurological manifestations of patients with COVID-19 and to gain pathophysiological insights with respect to CRS. METHODS: In this longitudinal study, we performed extensive clinical, laboratory and imaging phenotyping in five patients admitted to our renal unit. RESULTS: Neurological presentation included confusion, tremor, cerebellar ataxia, behavioral alterations, aphasia, pyramidal syndrome, coma, cranial nerve palsy, dysautonomia, and central hypothyroidism. Notably, neurological disturbances were accompanied by laboratory evidence of CRS. Severe acute respiratory syndrome coronavirus-2 (SARS-CoV-2) was undetectable in the cerebrospinal fluid (CSF). Hyperalbuminorrachia and increased levels of the astroglial protein S100B were suggestive of blood-brain barrier (BBB) dysfunction. Brain magnetic resonance imaging findings comprised evidence of acute leukoencephalitis (n = 3, one of whom had a hemorrhagic form), cytotoxic edema mimicking ischaemic stroke (n = 1), or normal results (n = 2). Treatment with corticosteroids and/or intravenous immunoglobulins was attempted, resulting in rapid recovery from neurological disturbances in two cases. SARS-CoV2 was undetectable in 88 of the 90 patients with COVID-19 who underwent Reverse Transcription-PCR testing of CSF. CONCLUSIONS: Patients with COVID-19 can develop neurological manifestations that share clinical, laboratory and imaging similarities with those of chimeric antigen receptor T-cell-related encephalopathy. The pathophysiological underpinnings appear to involve CRS, endothelial activation, BBB dysfunction, and immune-mediated mechanisms.


Subject(s)
Brain Diseases/etiology , COVID-19/complications , Cytokine Release Syndrome/etiology , Adrenal Cortex Hormones/therapeutic use , Aged , Blood-Brain Barrier/physiopathology , Brain/diagnostic imaging , Brain Diseases/physiopathology , Brain Edema/etiology , COVID-19/metabolism , COVID-19/physiopathology , Cytokine Release Syndrome/metabolism , Cytokine Release Syndrome/physiopathology , Female , Humans , Immunoglobulins/therapeutic use , Ischemic Stroke/diagnosis , Longitudinal Studies , Magnetic Resonance Imaging , Male , Middle Aged , Nervous System Diseases/etiology , Nervous System Diseases/physiopathology , Treatment Outcome
11.
conference abstract human ; 2020(Nephrologie et Therapeutique)
Article in French | September | ID: covidwho-822688

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Pr. Caillard signale des frais personnels et le soutien non financier de Novartis, le soutien non financier de Sanofi et le soutien non financier d'Astellas, en dehors du travail soumis. Les autres auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets. Copyright © 2020

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